Edition 2023
Président du jury depuis 2021, Alberto Toscano, journaliste, politologue, écrivain italien est le président du Club de la Presse européenne
Des lendemains qui chantent
Alexia Stresi
éditions Flammarion
Paris, 1935
Lors de la première du Rigoletto de Verdi à l’Opéra-Comique, un jeune ténor défraie la chronique en volant la vedette au rôle-titre. Le nom de ce prodige ? Elio Leone.
Né en Italie à l’orée de la Première Guerre mondiale, orphelin parmi tant d’autres, rien ne le prédestinait à enflflammer un jour le Tout-Paris. Rien ? Si, sa voix. Une voix en or, comme il en existe peut-être trois ou quatre par siècle.
Cette histoire serait très belle, mais un peu trop simple.
L’homme a des failles.
D’ailleurs, est-ce vraiment de succès qu’il rêvait ?
En mettant en scène avec une générosité folle et une grande puissance romanesque d’inoubliables personnages, Alexia Stresi nous raconte que ce sont les rencontres et la manière dont on les honore qui font que nos lendemains chantent et qu’on sauve sa vie.
La fièvre Masaccio
Sophie Chauveau
Telemaque
Masaccio arrive en 1418 à Florence, il a 18 ans. Il est aussitôt adopté par le sculpteur Donatello et l’architecte Brunelleschi, deux flambeaux du feu naissant de la Renaissance. Il devient le peintre le plus brillant de la cité florentine. Dix ans plus tard, il est déclaré « décédé et mort à Rome » dans des circonstances qui ne seront jamais élucidées.
"Avec le recul du temps, j’ai voulu rendre à Masaccio tout ce que l’histoire de la beauté lui doit. Sans lui, sans son passage sur la terre toscane si fertile en génies à cet instant,
ni Michel-Ange ni le Vinci n’auraient été ce qu’ils furent… non plus Botticelli, Raphael,
le Titien et tant d’autres qui l’ont salué et ont reconnu leur dette.
Il est mort à 27 ans et demi, il a peint pendant dix ans à peine et pourtant ce sont
ses braises laissées brûlantes qui ont soufflé sur Delacroix, Picasso, Velasquez, Rembrandt…
En réalité est né des cendres de ce phénix, tout ce que la peinture occidentale a fait de grand. Toute la beauté du monde doit quelque chose à Masaccio."
La corallienne
Martine Romano
EditionS La belle étoile
Cela s’est passé si brusquement…de manière si inattendue. Lorsque son père la confie à sa sœur, Ornella, toute à son chagrin, ignore que sa vie va prendre les couleurs de sa ville d’adoption, Torre del Greco : baignée de mer et de lumière, sous le regard omniprésent du Vésuve, le cœur de la ville et de ses habitants bat au rythme de l’or rouge.
Sous l’aile protectrice de sa tante, aux côtés de ses cousines, Ornella, au fil du temps, fera sa place au sein de la communauté laborieuse des femmes qui l’entourent.
La Corallienne est l’histoire sensible d’une résilience, portée par un amour inconditionnel de la vie. C’est aussi le récit attachant d’un destin avec son cortège de passions et de drames, c’est un voyage lumineux au cœur de l’Italie du XIXe siècle.
Oliva Denaro
éditions da Einaudi
Viola Ardone
Maremma toscana, novembre ’43. Le Case è un borgo lontano da tutto. René è il ciabattino del paese. Tutti lo chiamano Settebello, nomignolo che si è tirato addosso in tenera età, dopo aver lasciato tre dita sul tornio. Oggi ha cinquant’anni – schivo, solitario, taciturno. Niente famiglia. Ma c’è Anna, l’amica di sempre, che forse avrebbe potuto essere qualcosa di più... René non ha mai avuto il coraggio di dichiararsi. Poi ecco la guerra, che cambia tutto. Ecco che Settebello scopre la Resistenza. Possibile che una rivoluzione di questo tipo possa partire addirittura dalla suola delle scarpe?
Villa del seminario evoca fatti realmente accaduti: Grosseto fu l’unica diocesi in Europa ad aver stipulato un regolare contratto d’affitto con un gerarca fascista per la realizzazione di un campo d’internamento. A Roccatederighi, tra il ’43 e il ’44, nel seminario del vescovo furono rinchiusi un centinaio di ebrei italiani e stranieri destinati ai lager di sterminio. Soprattutto Auschwitz.
Maremma toscana, novembre ’43. Le Case è un borgo lontano da tutto. Vista da lì, anche la guerra ha un sapore diverso; perlopiù attesa, preghiere, povertà. Inoltre si preannuncia un inverno feroce... Dopo la diramazione della circolare che ordina l’arresto degli ebrei, ecco la notizia: il seminario estivo del vescovo è diventato un campo di concentramento.
Villa del Seminario
Edizioni e/o
Sacha Naspini
Agata scopre che sua madre si è tolta improvvisamente la vita dopo aver ascoltato una musica per pianoforte. Questo evento la spinge a cercare l'autore di quella melodia, suo padre, andato via di casa quando era bambina.
La sua strada incrocerà quella di Antonio Faustini, un misterioso pianista che inizia a esercitare su di lei un'oscura fascinazione, finché non ne affiorano le ragioni nascoste e i segreti, che cambieranno ogni cosa, anche tutto quello che Agata credeva di sapere sui suoi genitori.
Verità o menzogna, amore o illusione? "L'armonia delle cose imperfette" è la vicenda di un «amore irrisolto» che trova il modo di ripetersi attraverso due generazioni, passando di madre in figlia come un lascito emotivo e del lungo viaggio che si deve compiere per scoprire la verità: unica liberazione possibile dal proprio «karma famigliare».
Un mosaico capovolgente in cui le identità dei protagonisti si riflettono una sull'altra nel percorrere uno stesso cammino di sopravvivenza al dolore dell'abbandono e in cui la logica di azione è dettata unicamente dal tempo.
Perché il tempo lavora sempre sugli ingranaggi della vita, proprio come la musica di questa storia.
André Lomuscio
Benito doit mourir
Nicole di Persio
Un autocar pour Aniche
Ilaria De Togni
Il dipinto scarlatto
Amelia De Lazzari
Migranti
Jean Gili
Prix d'honneur à Jean Gili critique cinématographique et historien du cinéma italien
pour
sa magnifique carrière
Agrégé d'histoire1, Jean Antoine Gili collabore à plusieurs revues de cinéma à partir du milieu des années 1960 (Cinéma, La Revue du cinéma, Écran2)... Spécialiste du cinéma italien, il écrit régulièrement pour la revue Positif (dont il rejoint la rédaction en 1983). À ce sujet, Ettore Scola, préfaçant son ouvrage consacré au cinéma italien, écrit : « Parmi les spécialistes étrangers du cinéma italien, Jean Gili est sûrement l'un des plus pointus, les mieux informés et les moins ennuyeux. » Il est vrai que le critique français s'est intéressé, sans préjugés, ni a priori, à tous les aspects, périodes et évolutions du cinéma italien. Des ouvrages comme L'Italie de Mussolini et son cinéma (1985) ou Le Cinéma italien à l'ombre des faisceaux (1990) défont des idées superficielles émises à propos du cinéma italien. Il a enseigné à l'université de Nice, puis a soutenu sa thèse d'État en 1990 sous la direction de Pierre Milza à l'IEP de Paris3. Il est professeur émérite à l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne4.
Il a créé les Rencontres du cinéma italien d'Annecy, avec Jean-Pierre Jeancolas et Vincent Pinel, en 1984, avec l'Association française de recherche sur l'histoire du cinéma (AFRHC), qu'il a présidée de 1996 à 2001.
Il a présidé, de 2001 à 2005, la commission scientifique du Patrimoine cinématographique (CNC).
Il collabore à la revue Jeune Cinéma depuis 2020.